Le weblog de Philippe Heymann

LES ACTIONNAIRES METTENT EN CAUSE LA COMMUNICATION...

Une enquête/baromètre de Capitalcom auprès de 1500 porteurs de valeurs mobilières françaises (relatée par Les Echos de ce jour) témoigne d'une très forte méfiance des actionnaires à l'égard des dirigeants des entreprises cotées. Pour ceux qui ont lu mes dernières notes sur le sujet, rien d'étonnant !

En synthèse :

- pour 70% des interrogés, leur confiance est "affaiblie" et il faut y ajouter 9% pour lesquels elle est même "rompue", soit près de 80 % de défiance. Certes, la chute des cours suffirait à elle-seule à expliquer ces chiffres. Et  il est  même surprenant  que pour 21% d'entre eux , cette confiance soit "renforcée"... Mais regardons plus en détail !

- Le principal reproche porte (à 78%, les chiffres se recoupent) sur la qualité de la communication,

- 56% reprochent un manque de transparence,

- pour 22% (ce qui est un "bloc" important dans une enquête), elle génère de véritables inquiétudes ...

Là où beaucoup vantaient les progrès réalisés depuis dix ans par la communication financière...il y a pourtant  encore un sacré pain sur la planche ! Et on peut se demander si les progrès n'ont pas été surtout réalisés sur la forme (les pub financières sont certes graphiquement beaucoup plus jolies et plus claires) plus que sur le fond . Le propos ne reste-t-il pas trop souvent de ne surtout pas parler des choses qui ... 

AXA, CREDIT AGRICOLE, VEOLIA...LA NON-TRANSPARENCE FINANCIÈRE DEVIENDRAIT-ELLE LA RÈGLE ?

Après AXA (voir ma note du 28 Février),  Crédit Agricole, Veolia et d'autres font la même chose : ne publier que des chiffres bruts de résultats  sans comparaison avec l'année précédente ... lorsque les chiffres sont en baisse !

Je sais bien que la publication de ces pavés n'a pas à passer entre les mains préalables de l'AMF ! Mais si les entreprises continuent ainsi, elles n'auront pas à se plaindre si la législation se durcit ! Cette façon de faire est pour le moins surprenante au moment où tout le monde fait de grands discours sur la "moralisation financière". Le minimum , quand les résultats baissent, consiste à le dire et ... peut-être à expliquer pourquoi ?

L'ambiance actuelle me fait parfois penser à certains aspects de mai 68 : " j'ai tout compris, dirent alors nombre de dirigeants d'entreprise... Désormais, je me comporterai autrement et j'aurai de la vraie considération pour mes salariés...". Novembre arriva et ... On voit bien aujourd'hui où en est encore la "considération" dans certaines entreprises !

Où en sera la  belle "moralisation" quand la conjoncture repartira ?  Est-ce tellement clair  que certains comportements vont vraiment changer ?

AXA ANNONCE SES RÉSULTATS AVEC ... "DISCRETION" !

C'est l'époque où toutes les sociétés publient leurs résultats. Et le pavé de "com financière" des résultats est devenu un classique du genre. Pas simple, cependant, d'annoncer ses résultats quand ils sont en baisse sensible...

En l'occurence, AXA se tire de l'exercice... en glissant très vite ! Oh certes, Henri de Castries, le Président,dans ses quelques lignes d'usage, ne cachent pas que la situation est difficile, que cela a impact sur les résulats etc etc. Et, ensuite, on aligne les chiffres de l'année... en se gardant bien de mettre en face ceux de l'année dernière !

Résultat ( c'est le cas de le dire !) : on nous explique que les résultats 2008 sont supérieurs à ceux de ... 2006. Mais pas un mot sur la comparaison avec ceux de 2007 . Bref , des chiffres sans aucun point de repère comparable dans le temps ! Ce n'est  en rien mensonger mais c'est quand-même un peu limite !

Très franchement, cela ne me paraît pas vraiment la meilleure façon , par les temps qui courent, de donner confiance aux actionnaires dans la communication financière d'AXA et donc... dans AXA !

Malheureusement, ils ne sont pas les seuls !

Qui donc, actuellement, parle de besoin impératif de "transparence" ?

SNCF : ENFIN UNE BONNE PUB FINANCIÈRE !

Décidément, la SNCF fait feu de tous bois pour la qualité de sa com !

Dans Les Echos d'aujourd'hui (et d'autre supports), elle publie une pub financière qui est, pour moi, un modèle du genre car il est simple, clair et donne du sens :
> pas de chichi ou d'essai créatif mais du solide et du sérieux,
> les 3 ou 4 chiffres clefs seulement,
> quelques messages clairs et simples sur la stratégie de l'entreprise pour les prochaines années
> à chaque fois, un engagement concret et factuel sur ce qui est en cours.

Mille bravos. Cela rattrapperait presque la débauche de chiffres "sans aucun sens" de la plupart des autres entreprises ces derniers mois !

LA COMMUNICATION FINANCIERE A DU BOULOT DEVANT ELLE !

Je sais bien que Responsables Investisseurs et Agences de com financière cherchent en permanence à moderniser ce qu'ils font mais... quand-même !

Ces jours-ci, c'est l'avalanche de résultats annuels. Donc, ouvrez par exemple Les Echos d'hier et d'aujourd'hui et ... regardez les pub financières.

A quelques exceptions près (BNP Paribas par exemple), elles se ressemblent toutes et on n'y voit plus rien du tout : des avalanches de chiffres peu commentés ou expliqués, guère de vrai messsage. Comme si personne ne se mettait à la place du lecteur et ne se rendait compte que tout cela parait tout en même temps !
Le pire, c'est Bouygues qui, pourtant, se paye une page entière mais des chiffres + des chiffres + des chiffres et ... aucun message fort ! D'ailleurs, il semble que les analystes eux-mêmes ont été "déçus" par les résultats !
A l'opposé, Gaz de France essaye intelligemment de faire le contraire avec uniquement du texte/message; mais c'est tellement petit que cela devient tout aussi illisible !

Des bons points pourtant à :

- BNP-Paribas qui a "inventé" son style à lui ; surtout, il y a cohérence parfaite entre ses campagnes de pub corporate et sa com de résultats. Bravo !

- le Groupe Pernod qui, au moins, nous liste ses marques. C'est finalement le plus intéressant !

Il y a la une vraie réflexion à mener : certes, ces annonces de résultats sont obligatoires. Mais il importe aujourd'hui de se demander quels sont les rôles respectifs de ces "pub résultats", du Rapport annuel papier, du site Internet etc etc. Je sais bien que tout le monde y pense mais on attend encore les "résultats" convaincants.

Une autre question est en jeu : à l'heure des NTIC, internets, Web20 et autres, les entreprises peuvent-elles vraiment avoir des connaisseurs de ces sujets dans tous les coins et notamment à la fois à la Dircom et à la Direction Financière. La question des rôles respectifs est donc posée à nouveau tout comme celle du fonctionnement des agences sur ces sujets !

LA COMMUNICATION FINANCIERE A DU BOULOT DEVANT ELLE !

Je sais bien que Responsables Investisseurs et Agences de com financière cherchent en permanence à moderniser ce qu'ils font mais... quand-même !

Ces jours-ci, c'est l'avalanche de résultats annuels. Donc, ouvrez par exemple Les Echos d'hier et d'aujourd'hui et ... regardez les pub financières.

A quelques exceptions près (BNP Paribas par exemple), elles se ressemblent toutes et on n'y voit plus rien du tout : des avalanches de chiffres peu commentés ou expliqués, guère de vrai messsage. Comme si personne ne se mettait à la place du lecteur et ne se rendait compte que tout cela parait tout en même temps !
Le pire, c'est Bouygues qui, pourtant, se paye une page entière mais des chiffres + des chiffres + des chiffres et ... aucun message fort ! D'ailleurs, il semble que les analystes eux-mêmes ont été "déçus" par les résultats !
A l'opposé, Gaz de France essaye intelligemment de faire le contraire avec uniquement du texte/message; mais c'est tellement petit que cela devient tout aussi illisible !

Des bons points pourtant à :
- BNP-Paribas qui a "inventé" son style à lui ; surtout, il y a cohérence parfaite entre ses campagnes de pub corporate et sa com de résultats. Bravo !
- le Groupe Pernod qui, au moins, nous liste ses marques. C'est finalement le plus intéressant !

Il y a la une vraie réflexion à mener : certes, ces annonces de résultats sont obligatoires. Mais il importe aujourd'hui de se demander quels sont les rôles respectifs de ces "pub résultats", du Rapport annuel papier, du site Internet etc etc. Je sais bien que tout le monde y pense mais on attend encore les "résultats" convaincants.

Une autre question est en jeu : à l'heure des NTIC, internets, Web20 et autres, les entreprises peuvent-elles vraiment avoir des connaisseurs de ces sujets dans tous les coins et notamment à la fois à la Dircom et à la Direction Financière. La question des rôles respectifs est donc posée à nouveau tout comme celle du fonctionnement des agences sur ces sujets !

LA COMMUNICATION FINANCIERE A DU BOULOT DEVANT ELLE !

Je sais bien que Responsables Investisseurs et Agences de com financière cherchent en permanence à moderniser ce qu'ils font mais... quand-même !

Ces jours-ci, c'est l'avalanche de résultats annuels. Donc, ouvrez par exemple Les Echos d'hier et d'aujourd'hui et ... regardez les pub financières.

A quelques exceptions près (BNP Paribas par exemple), elles se ressemblent toutes et on n'y voit plus rien du tout : des avalanches de chiffres peu commentés ou expliqués, guère de vrai messsage. Comme si personne ne se mettait à la place du lecteur et ne se rendait compte que tout cela parait tout en même temps !
Le pire, c'est Bouygues qui, pourtant, se paye une page entière mais des chiffres + des chiffres + des chiffres et ... aucun message fort ! D'ailleurs, il semble que les analystes eux-mêmes ont été "déçus" par les résultats !
A l'opposé, Gaz de France essaye intelligemment de faire le contraire avec uniquement du texte/message; mais c'est tellement petit que cela devient tout aussi illisible !

Des bons points pourtant à :
- BNP-Paribas qui a "inventé" son style à lui ; surtout, il y a cohérence parfaite entre ses campagnes de pub corporate et sa com de résultats. Bravo !
- le Groupe Pernod qui, au moins, nous liste ses marques. C'est finalement le plus intéressant !

Il y a la une vraie réflexion à mener : certes, ces annonces de résultats sont obligatoires. Mais il importe aujourd'hui de se demander quels sont les rôles respectifs de ces "pub résultats", du Rapport annuel papier, du site Internet etc etc. Je sais bien que tout le monde y pense mais on attend encore les "résultats" convaincants.

Une autre question est en jeu : à l'heure des NTIC, internets, Web20 et autres, les entreprises peuvent-elles vraiment avoir des connaisseurs de ces sujets dans tous les coins et notamment à la fois à la Dircom et à la Direction Financière. La question des rôles respectifs est donc posée à nouveau tout comme celle du fonctionnement des agences sur ces sujets !

LA COMMUNICATION FINANCIERE A DU BOULOT DEVANT ELLE !

Je sais bien que Responsables Investisseurs et Agences de com financière cherchent en permanence à moderniser ce qu'ils font mais... quand-même !

Ces jours-ci, c'est l'avalanche de résultats annuels. Donc, ouvrez par exemple Les Echos d'hier et d'aujourd'hui et ... regardez les pub financières.

A quelques exceptions près (BNP Paribas par exemple), elles se ressemblent toutes et on n'y voit plus rien du tout : des avalanches de chiffres peu commentés ou expliqués, guère de vrai messsage. Comme si personne ne se mettait à la place du lecteur et ne se rendait compte que tout cela parait tout en même temps !
Le pire, c'est Bouygues qui, pourtant, se paye une page entière mais des chiffres + des chiffres + des chiffres et ... aucun message fort ! D'ailleurs, il semble que les analystes eux-mêmes ont été "déçus" par les résultats !
A l'opposé, Gaz de France essaye intelligemment de faire le contraire avec uniquement du texte/message; mais c'est tellement petit que cela devient tout aussi illisible !

Des bons points pourtant à :
- BNP-Paribas qui a "inventé" son style à lui ; surtout, il y a cohérence parfaite entre ses campagnes de pub corporate et sa com de résultats. Bravo !
- le Groupe Pernod qui, au moins, nous liste ses marques. C'est finalement le plus intéressant !

Il y a la une vraie réflexion à mener : certes, ces annonces de résultats sont obligatoires. Mais il importe aujourd'hui de se demander quels sont les rôles respectifs de ces "pub résultats", du Rapport annuel papier, du site Internet etc etc. Je sais bien que tout le monde y pense mais on attend encore les "résultats" convaincants.

Une autre question est en jeu : à l'heure des NTIC, internets, Web20 et autres, les entreprises peuvent-elles vraiment avoir des connaisseurs de ces sujets dans tous les coins et notamment à la fois à la Dircom et à la Direction Financière. La question des rôles respectifs est donc posée à nouveau tout comme celle du fonctionnement des agences sur ces sujets !

LA COMMUNICATION FINANCIERE A DU BOULOT DEVANT ELLE !

Je sais bien que Responsables Investisseurs et Agences de com financière cherchent en permanence à moderniser ce qu'ils font mais... quand-même !

Ces jours-ci, c'est l'avalanche de résultats annuels. Donc, ouvrez par exemple Les Echos d'hier et d'aujourd'hui et ... regardez les pub financières.

A quelques exceptions près (BNP Paribas par exemple), elles se ressemblent toutes et on n'y voit plus rien du tout : des avalanches de chiffres peu commentés ou expliqués, guère de vrai messsage. Comme si personne ne se mettait à la place du lecteur et ne se rendait compte que tout cela parait tout en même temps !
Le pire, c'est Bouygues qui, pourtant, se paye une page entière mais des chiffres + des chiffres + des chiffres et ... aucun message fort ! D'ailleurs, il semble que les analystes eux-mêmes ont été "déçus" par les résultats !
A l'opposé, Gaz de France essaye intelligemment de faire le contraire avec uniquement du texte/message; mais c'est tellement petit que cela devient tout aussi illisible !

Des bons points pourtant à :
- BNP-Paribas qui a "inventé" son style à lui ; surtout, il y a cohérence parfaite entre ses campagnes de pub corporate et sa com de résultats. Bravo !
- le Groupe Pernod qui, au moins, nous liste ses marques. C'est finalement le plus intéressant !

Il y a la une vraie réflexion à mener : certes, ces annonces de résultats sont obligatoires. Mais il importe aujourd'hui de se demander quels sont les rôles respectifs de ces "pub résultats", du Rapport annuel papier, du site Internet etc etc. Je sais bien que tout le monde y pense mais on attend encore les "résultats" convaincants.

Une autre question est en jeu : à l'heure des NTIC, internets, Web20 et autres, les entreprises peuvent-elles vraiment avoir des connaisseurs de ces sujets dans tous les coins et notamment à la fois à la Dircom et à la Direction Financière. La question des rôles respectifs est donc posée à nouveau tout comme celle du fonctionnement des agences sur ces sujets !

TOTAL SOIGNE (MAL ) SES ACTIONNAIRES !

Total vient de diffuser le numéro 25 de son "journal des actionnaires". Une intention louable et donc, pour une fois, je l'ai regardé... Mal m'en a pris !

Le résultat ets le produit typique d'une Direction de la communication financière ayant dix ans de retard en com ! Je veux bien admettre que l'"actionnaire individuel" est sans doute plutôt âgé, plutôt provincial et retraité etc etc mais quand-même !

Oh, certes, le journal est beau et tout quadrichromie; mais on ne peut guère faire mieux dans le genre "institutionnel" rigide, lourd et peu lisible : des textes trop longs, des titres ( sont-ce des titres ???) plats, des photos "au carré" etc etc . Vouloir soigner ses actionnaires en les considérant comme des "passéistes", est-ce vraiment la solution ?

Résultat : au panier ! Et, la prochaine fois, je ne l'ouvrirai même plus !