Certes, les technologies nouvelles de "communication" (blogs, web, enregistreurs, caméras de surveillance, portables géo-détectables, ADN etc) ont leurs limites, leurs excès et leurs dérives. Mais l'actualité nous montre aussi, c'est désormais une évidence, que plus grand'chose ne peut rester "secret" . Quelques exemples :
- les propos tenus dans les vestiaires des Bleus,
- les conversations entre Mme Bettencourt et son "gestionnaire",
- les achats de cigares de Christian Blanc,
- ce qui se passe exactement dans une salle de marchés,
- les quantités de pétrole réellement répandues dans l'accident de la plate-forme BP,
- les rétro- commissions dans l''affaire Karachi",
- les propos tenus, "hors de leur contexte", par M. Hortefeux
etc etc
Sauf, et encore, à procéder constamment comme naguère les grands espions qui faisaient des kilomètres pour échapper à toute filature, les acteurs "publics" et autres responsables (mais aussi les entreprises et les marques) devront désormais prendre encore plus de précautions ou...., rêvons un peu, s'astreindre à un peu plus d'éthique dans leurs comportements !
Cela vient aussi confirmer une règle absolue de gestion de crise : ne jamais dire quoi que ce soit qui se révélerait finalement faux...Dans beaucoup des cas ci-dessus ( BP tout spécialement ), la règle n'a pas été respectée ! Mais cela oblige à aller plus loin : la "gestion de crise" sera de plus en plus l'anticipation des crises...
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