Thierry Saussez et le SIG (Service d'Information du Gouvernement) accueillaient vendredi les adhérents de Communication Publique pour un échange-réflexion avec René-Marc Viala et Dominique Dalmas, les deux principaux hauts fonctionnaires en charge de l'audit "RGPP/Com" en cours et dont ils viennent de déposer un premier rapport d'étape.
J'aurai certainement l'occasion de revenir sur ce sujet majeur de l'organisation et de l'optimisation de la communication publique, qu'il s'agisse du niveau central ou des services déconcentrés de l'Etat. Un premier constat pourtant : la réflexion ne prend pas en compte (et ne peut le faire "légalement"...) la relation entre la communication de l'Etat à tous les niveaux et celle des collectivités territoriales. Beaucoup serait sans doute pourtant à réfléchir dans ce domaine !
Dans l'immédiat, certains des propos de Thierry Saussez valent d'être pris en compte par tous :
• aujourd'hui, comme le montre la campagne sur les retraites, la communication publique peut précéder l'action (tout comme elle devra continuer et donc accompagner puis suivre le projet et sa mise en oeuvre) ; elle est donc désormais partie intégrante de l'action publique,
• le temps de "l'empilage" est terminé. La stratégie doit venir en premier et en déduire les actions à entreprendre,
• "la segmentation" sera de plus en plus le maître-mot des stratégies de communication; on ne peut plus prétendre parler uniformément et à tout le monde à la fois...
Certes, ces trois principes ne sont pas entièrement nouveaux mais, comme le dit Thierry Saussez lui-même, le fait qu'ils passent réellement dans les faits prouve que, au total, "la professionnalisation de la communication progresse". On ne peut que s'en réjouir !
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