Lu le rapport de Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet sur "l'économie de l'immatériel". Passionnant !
Pris un par un, chaque "morceau" n'est pas forcément nouveau: l'enseignement supérieur et la formation, la création/créativité/recherche/innovation, les brevets, la finance, les logiciels et jeux électroniques etc. Mais, mis tous ensemble, ils installent une vision dynamique et stimulante de ce qui est en train de bouleverser l'économie.
Par rapport à la com., j'en retiendrai quelques éléments :
- l'Etat exploite mal ses marques "publiques" type INSEE, INA, Meteo France, Louvre etc, notamment à l'international,
- pourquoi ne pas accepter de la pub et des bannières sur les grands sites web publics très regardés genre ANPEE, sites culturels etc ?
- la création culturelle et artistique, tout comme la mode, est une valeur forte de la marque France,
- la marque France est mal valorisée, malgré les efforts de l'AFII (Agence française des Investissements Internationaux) àlaquelle il faut donner de vrais moyens pour ses campagnes à l'étranger,
- pourquoi une entreprise peut-elle amortir une marque qu'elle a achetée et pas une marque qu'elle a construite et développée elle-même ?
Deux sujets quand-même qui me paraissent traités un peu vite :
- l'importance d'une place financière forte, mais - c'est vrai - d'autres rapports traitent déjà du sujet,
- "enrichir et valoriser le capital humain" : c'est bien de proposer des mesures fiscales pour amortir ce "capital" et inciter à la formation ; mais, pas un mot sur l'immense tâche de com. interne, de reconnaissance et de valorisation des salariés que la plupart des entreprises et institutions de tous types à commencer par celles de l'Etat et des collectivités ont encore à mener à bien.
Dommage que cette lacune vienne d'un si grand communicant...
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