Le supplément Culture & Idées du Monde, daté de ce samedi 28/12, publie un passionnant et pertinent papier (et enquête) sur la façon dont toutes les "organisations" ( publiques, syndicales, professionnelles, associatives aussi) sont aujourd'hui "débordées" par le numérique et les réseaux sociaux.
Deux des exemples cités :
+ lorsque le bijoutier niçois a tué son agresseur en septembre dernier, la manif de rue à Nice a réuni quelque 1000 personnes ; mais, en cinq jours, il y eut un million de soutiens sur Facebook...Or nos dirigeants savent évaluer et quoi faire face à une "manifestation physique" mais là....
+ récemment, la Fédération nationale d'Equitation a découvert par Facebook la croisade des éleveurs équins contre l'"equi-taxe".....
Et tout le monde a en tête la révolte des "poussins" et des autres ...
Simultanément, les relations directes par internet pour les produits, les services ( cf "leboncoin"), les logements, les voitures et maintenant les capitaux ("Prêt d'union") bouleversent les organisations et entreprises bien établies.
Face à tout cela, certes, les entreprises mettent le cap plus ou moins vite sur internet. Mais les gouvernants, les administrations de tous niveaux et les organisations restent "débordées"; et ce ne sont pas les tweets narcissiques de quelques ministres ou hommes politiques qui vont répondre à cela !
Une vraie "révolution" est en cours... Sur le fond, et dans un contexte totalement différent, les révolutions arabes récentes n'auraient peut-être pas eu lieu sans internet, les téléphones mobiles et les réseaux sociaux...Si, au moins, cela pouvait faire bouger la centralisation et l'"élitisme" de notre société française bloqueé qui vit en vase clos et tourne en rond !
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