Je ne reviendrai pas sur le fond des propos de DSK, sa "confession" ou sa "faute morale" ou le final avec les yeux qui se ferment... Mais , aujourd'hui, les dirigeants ont quelque mal à savoir où mettre le "curseur" dans leur façon de s'exprimer ou de communiquer : de la vidéo "naturelle" et "spontanée" d'Arnaud Lagardère à l'interview ultra-verrouillée, répétée et "media-coachée" de DSK dimanche soir, quoiqu'on dise, on vous tombe sur le dos et on a droit à un monceau de critiques ! Et ... tout de suite !
Qui plus est, on ne sait plus non plus s'il faut jouer la réactivité ou la "distance"...
Un chroniqueur écrivait ces jours-ci que, finalement, Sarkozy et DSK font le même choix de communication : essayer de parler à tous les Français et ne pas se préoccuper des critiques inévitables d'une certaine élite parisienne. Et, en même temps, cette fameuse "élite" retransmet, répercute, démultiplie même si, aujourd'hui, la démultiplication se fait au moins autant par le buzz électronique !
Bref, en matière de "crise" et de prise de parole publique, il n'y a sans doute plus de règle absolue ; plus encore qu'avant, chaque cas est différent. Mais,au bout de compte, cela ne veut-il pas dire que la priorité revient finalement vers la "personnalité" réelle de celui qui parle ? Etre soi-même...
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