Personne ne doute actuellement du prodigieux développement des réseaux sociaux et tout le monde a Facebook et twitter à la bouche ou... au bout des doigts . Et il semble bien que ceux-ci soient en train de supplanter le précédent prodigieux développement des blogs (cf le succès antérieurs de Skyblog !).Certes, on ne sait pas encore clairement ce que deviendra le modèle économique de ces réseaux. Et méfions-nous aussi des modes : rappelons-nous l'engouement pas tellement ancien des fameux "avatars" dont on ne parle plus guère ... en dehors du film du même nom !
Mais je vois monter les interrogations sur la place que les entreprises occuperont vraiment sur ces réseaux ... sans y gaspiller leur temps, leur argent et leur image !
Quelques unes des remarques récemment entendues ou lues :
- oui, de plus en plus de gens sont sur les réseaux et y passent de plus en plus de temps, y compris les "actifs",
- oui, ces réseaux introduisent une vraie révolution dans la communication "sociale" : regardez donc la Poste qui, face à moins de courrier, s'intéresse à la téléphonie mobile !
- non, il n'est pas certain que, en prenant de l'âge et d'autres soucis, les jeunes d'aujourd'hui continueront plus tard à y passer autant de temps,
- oui, les "entreprises" (et toutes institutions) doivent impérativement s'y intéresser, écouter ce qui s'y passe et aussi y être présente d'une façon ou d'une autre,
- non, il n'est pas certain du tout que, à terme, ces réseaux représentent une "valeur ajoutée business" pour chaque entreprise qui s'y intéresse, ou, du moins, pas forcément ces réseaux là ; tel artisan ou patron de PME adore , s'il en a le temps, retrouver ses "amis" sur Facebook et s'en faire d'autres; mais il n'est pas prouvé que ce soit par là qu'il va passer lorsqu'il a un vrai besoin concret et opérationnel,
- oui, bon nombre de responsables d'entreprises internationales ou DRH rêvent de "reconstruire" à leur profit des réseaux internes de bridgeurs, golfeurs, philatélistes, musiciens etc et de recréer ainsi du lien à l'intérieur de leur entreprise. C'est bien tentant et supposé "innovant" mais est-ce vraiment de l' intérieur de l'entreprise que ces personnes attendent cela ? Va- t-on aller ainsi vers une nouvelle forme de "paternalisme technologique web 2.0 " ?
Arrêtons-nous là pour l'instant. Mais les choses vont tellement vite que la liste des points d'interrogations ne cessera pas de s'allonger !
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