Certains, sur la place de Paris, tendent à considérer que Laurence Parisot est une excellente communicante... Ils remarquent, à juste titre, que, avec l'IFOP, elle a eu de quoi se rôder et réfléchir à l'opinion ; surtout, elle a, à plusieurs reprises, sauté sur des opportunités pour prendre des positions fortes, dès lors reprises par les média !
Or, les affaires UIMM, MEDEF & co n'en finissent pas de rebondir : après les premiers épisodes, un "ancien" de l'UIMM, M. Gugliardi (que je connais pas !) a, il y a quelques jours dans Le Monde, rappelé quelques-uns de ses souvenirs. Ces jours derniers, on annonce par ailleurs le "départ" du DG du MEDEF...Je ne saurais évidemment faire le moindre lien entre ces divers événements.
M. Gugliardi évoque notamment ses souvenirs de "boîte à chaussures" bien remplies ; en l'occurence, il était bien de notoriété publique qu'il y avait au CNPF (certes avant Mme Parisot) un chef du service des études législatives qui... se promenait beaucoup et généreusement dans le Paris politico-....
Simultanément, Laurence Parisot, après avoir claironné très fort qu'elle ne savait rien, commence à "nuancer" : on lui en avait parlé mais... elle n'avait pas posé de questions... ; et, d'ailleurs, tout cela était bien avant elle etc etc
Certes, certes. Mais tout cela s'appelle, en communication, de la gestion de crise. Et j'ai toujours appris (et appliqué !) que, dans de telles situations, le pire est de se prendre les pieds dans le tapis parce que, au démarrage, on a voulu taper un peu fort et... exploiter la situation !
L'avenir nous dira si Laurence Parisot aura été vraiment une bonne communicante !
Les commentaires récents