"Davos", comme on dit maintenant, vient de se terminer... Elles sont loin les années 70 où nous n'y étions que 4 ou 500 participants, puis 800, puis 1000 et, maintenant, quelque 2000. Et, en plus, très peu de Français car nos patrons ne parlaient guère anglais et avaient peur de ne pas être instantanément "reconnus" au milieu de tous leurs homologues !
J'en connais bien les rouages pour y avoir été souvent avec de multiples casquettes : journaliste, intervenant, conseil du Symposium etc. Et j'ai toujours admiré le fantastique dynamisme et sens de l'anticipation de Klaus Schwab, y compris lorsque ses fidèles se répandaient dans les couloirs et sur les pistes pour suggérer que l'on pourrait quand-même bien lui donner le prix Nobel de la paix !
Cela dit, je doute que, en termes de contacts, et à 2000 maintenant, on puisse faire mieux que s'échanger des cartes de visites et monter (en s'y prenant à temps !) quelques RV privés. En revanche, si l'on veut " sentir battre le monde", c'est un bain formidable.
Surtout, Davos est devenu l'une des plus importantes caisses de résonance collectives internationales, presque plus que des AG de l'ONU, de la Banque Mondiale ou du FMI. La France, sous l'impulsion de l'AFII, a raison de "l'utiliser" pour promouvoir son image à condtion que, ce jour là, la Société Générale ne vienne pas tout gâcher ! Cet investissement là, cette année, il va falloir le passer en pertes et profits !
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