Incroyable mais vrai !
Mattel vient , après plusieurs mois, de présenter ses excuses "au peuple chinois" pour l' avoir abusivement accusé d'être la cause des défauts sur des millions de ses jouets et reconnait que, pour la plupart des cas, il s'agit "d"un défaut de conception" dont Mattel est responsable...
Saluons ce remarquable mea culpa, preuve d'un authentique sens des responsabilités ... même si, pour les Chinois, le mal est fait ! Regardez ce qui se passe sur ce sujet à Bruxelles, à l'OMC et dans le public qui aura retenu le "mal chinois" et peu entendu les excuses.
De tout cela, je retiens quand-même cinq "dérapages" difficilement pardonnables à Mattel :
1- ils ont attendu pour commencer à parler qu'une "class action" soit en cours alors que, manifestement, ils étaient au courant (ils avaient déjà rappelé des jouets ,en moins grande quantité, bien des semaines avant).
2- les contrôes qualité étaient largement défaillants.
3- plus grave encore maintenant, la conception Mattel est défaillante .
4- Mattel a à tort accusé les Chinois
5- Mattel ne pouvait pas ignorer, depuis quasi le début, que le problème venait largement de sa conception et non des Chinois. Dès lors, la société a adopté une stratégie de communication en vue de détourner l'attention; si tel est bien le cas, elle a sciemment menti et causé du tort. En terme d'éthique et de "responsabilité", c'est finalement le plus grave car on risque de ne plus pouvoir guère croire le moindre de ses propos quans quelque domaine que ce soit !
Autant les trois premiers dérapages sont du domaine du "mis-management", autant les deux derniers sont du domaine de la morale !
Un sacré cas de communication pour de futurs managers !
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