Passionnant article de Marie Bellan dans les Echos daté du 30/31 mars sous le titre : la SNCF accélère sa révolution culturelle.. Et il sort le jour même où le TGV bat ses records de vitesse !On y explique qu'"un programme de modernisation veut débureaucratiser le groupe" ; en clair, il sagit pour la SNCF , comme dans beaucoup d'entreprises et d'institutions, de remettre la décision et les choix opérationnels le plus près possible du terrain. Un exemple : investir dans la réfection d'un vestiaire... peut prendre des mois voire des années tellement les étapes de validation sont nombreuses !
Vaste programme ! De fait, je ne sais plus très bien comment il faut appeler cela : modernisation ? débureaucratisation ? révolution culturelle ? conduite de changement ? etc etc. Et peu importe ! L'important est que cela se fasse. Et ce dont je suis sûr, c'est que la communication (interne mais aussi externe) y joue un rôle déterminant ... à condition de ne pas la "nommer". L'une des grandes caractéristiques de la com in terne est justement de devoir impérativement être "humble" : elle doit en permanence savoir s'effacer derrière l'objectif et derrière les acteurs de tous types du changement recherché ; c'est la condition même du succès...
Dès lors, c'est clair, les responsables de com interne doivent eux-mêmes être "humbles", accepter de voir leur travail "récupéré", digéré, avalé ! Ce travail en est d'autant plus ingrat alors même qu'il éxige souvent autant si ce n'est plus encore de professionnalisme que la com externe. Dans beaucoup d'entreprises, quand on nomme un nouveau respopnsable de com interne, on a de plus en plus souvent tendance à promouvoir en priorité quelqu'un qui "connaît bien la maison" au risque que son expérience de la com soit maigre ! Je comprends bien ce penchant mais je ne suis pas sûr qu'il soit désormais justifié à la lumière de l'envergure que prennent les changements internes, culturels etc.
Les communicants n'auront de poids , dans ces domaines, que s'ils peuvent apporter un professionnalisme différent à part entière; et il y aura de plus en plus besoin de ce poids face aux "organisateurs" ou aux techniciens.
Voilà en tout cas un point qui, pour l'avenir, mérite débat !
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