Rédigé à 18:42 dans Actualité, Communication financière , Communication publique, Management de la com., Media, Relations publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Monsieur Bolloré vient de prendre la présidence (et le pouvoir !) chez Vivendi et, donc, de Canal +. Comme je l'ai déjà évoqué, les Bolloré se trouvent donc à la tête à la fois d'un grand media "vendeur d'espace publicitaire" et de plusieurs agences de publicité + une société d'achat d'espace ( Havas Media), conseils en stratégie media et acheteur d'espace... je serais annonceur, cela me rendrait plus que dubitatif ! Et cela n'a l'air de choquer personne en France !
Certes, il n'est pas le seul dans notre bon pays. Et on voit de plus en plus aussi les grands groupes publicitaires (américains compris) passer des accords globaux de "volume d'achat" avec des Google, Facebook et autres ; mais on peut encore admettre que cela fait partie de leur travail d'acheteur d'espace. Ici, c'est bien différent ! Et je n'ai jamais vraiment cru au fameux "chinese wall" quand les intérêts financiers ou des situations de crise sont en jeu !
On serait aux Etats-Unis , je ne suis pas certain du tout que la Federal Trust Commission l'accepterait...
Rédigé à 19:49 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Com de crise, Communication financière , Communication publique, Media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Etonnante "coïncidence" : la même semaine, deux grands hebdomadaires consacrent de longs papiers au "business Attias" (entendez Richard et Cécilia...) : L'Express sur six pages titrées " Richard Coeur de millions" et Le Nouvel Observateur sur quatre pages titrées " Power couple : Cecilia et Richard Inc"...
Et, même si L'Express se montre nettement plus sévère et critique, les deux se rejoignent dans leurs principaux constats qui concernent notamment leur formidable succès dans les pays africains :
+ Richard Attias est, sans conteste, un très grand professionnel de l'Evénementiel et notamment du "business des Colloques et forums",
+ Richard Attias a un vrai charisme et il est un grand "séducteur" ; il s'est ainsi constitué, au fil des années et notamment graâce au symposium de Davos,, un remarquable carnet d'adresses que Cécilia est venue largement conforter,
+ Cécilia l'a considérablement aidé a redémarré sa nouvelle vie professionnelle et son développement en Afrique ; d'autant que son ex mari, Nicolas Sarkozy, souhaitant apaiser leur relation pour leur fils Louis, n'aurait pas lésiné sur les coups de fil bien et haut placés parmi ses "amis" africains,
+ Ces forums et colloques montés en Afrique ( Gabon, Centre-Afrique, Sénégal etc) ont-ils une réelle utilité ? Ils servent certes le prestige personnel des "chefs d'état" qui les financent mais permettent-ils pour autant d'attirer vraiment de nouveaux investisseurs ?
+ le coût de chaque "forum" ( de 5 à 25 millions d'euros semble-t-il) est plus qu'élevé sans que l'on sache très bien combien retombent ensuite dans l'escarcelle Attias,
etc
Au total, une belle leçon pour les jeunes : ne cessez jamais de cultiver et enrichir votre carnet d'adressses. C'est finalement lui, une fois encore, qui peut rapporter le plus !
Rédigé à 21:03 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication publique, Evénementiel, Media, Relations publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J'ai "fréquenté" les deux groupes : l'un ( Publicis) de l'extérieur depuis plusieurs dizaines d'années, l'autre (Omnicom) de l' intérieur mais... je me suis enfui au bout de dix mois ! Pour quelle raison ? Lisez la suite, vous comprendrez !
Dans ce type de groupe, les dirigeants à tous niveaux ( sous-filiale, filiale, pays, monde, groupe etc etc) dépensent plus d'énergie et de trésors d'intelligence en luttes de pouvoirs et plans de promotion personnelle qu'au service des clients ou de l'entreprise elle-même ! D'où, d'ailleurs, ma perplexité prudente dans ma note de juillet, à l'annonce du projet !
Car les patrons de Publicis et d'Omnicom étaient bien trop expérimentés et talentueux pour ignorer que certains postes sont éminemment "stratégiques", notamment celui du directeur financier lors d'une fusion ! Et s'ils se sont bien gardés de le choisir d'emblée, c'est bien que chacun se disait qu'il arriverait finalement à imposer "son" candidat. Qui plus est, dans une fusion de cette taille, les luttes de pouvoir se multiplient nécessairement à chaque niveau et dans chaque "spécialité"....
C'était certes un beau projet . Mais le concept de "fusion entre égaux" devient vite une "fusion entre egos" ; c' était, une fois de plus, un bel emballage de com. et Maurice Lévy est bien placé pour savoir qu'un "emballlage de com" ne résiste pas longtemps à la réalité ! Une fusion , notamment dans ce métier, met tellement d'"egos" en jeu qu'elle ne peut réussir qu'avec un pouvoir au sommet clair et fort, et cela quelque soit la taille de la fusion...
Rédigé à 14:40 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Com de crise, Management de la com., Media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Michel Drancourt nous a quittés et un hommage lui sera rendu vendredi à Paris...
Pour les plus jeunes, ce nom ne dit pas grand'chose ! Mais, avec quelques autres qui ont pour nom Roger Priouret, Jean Boissonnat, Pierre Drouin, Gilbert Mathieu ou Paul Fabra, il fut de ceux qui donnèrent ses lettres de noblesse au journalisme économique en France. Et il fut l'un des premiers à parler Business et Economie à la Télévision et à la Radio à une époque ( les années 65/70) où ces media n'avaient pas encore de journalistes économiques permanents dans leurs équipes.
Il fut aussi un formidable pédagogue et a formé un bon paquet des journalistes économiques de la "génération" suivante : des Jacques Barraux ( qui dirigea la rédaction des Echos), Alain Jemain ( longtemps pilier de L'Usine nouvelle), Jean-Paul Pigasse ( qui dirigea L'Express) et quelques autres . Il fut mon premier patron et c'est lui qui m'a appris à écrire, construire, "conduire" un article, ce qui m'a servi tout au long de mon propre parcours.
C'était un libéral forcéné en économie même si son tempéramment le poussait plutôt à un certain "dirigisme". Il voulut aussi toucher à la politique, fut un moment commissaire à l'industrialisation de la Lorraine avant, pendant de nombreuses annnées, de diriger et d'animer avec sa vigueur légendaire l'Institut de l'Entreprise. Il continua ensuite à donner de fréquentes Tribunes aux Echos.
Merci Michel pour ce que vous nous avait apporté.
Rédigé à 16:46 dans Actualité, Media, Relations publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Christophe Ginisty, dans son excellent blog, développait récemment "les 3 compétences qui vont sauver les RP", à tout le moins selon lui... A ses yeux, ces trois compétences sont :
- écouter pour comprendre , et donc ... le Digital,
- appuyer les RP avec le Digital
- et ... l'Evénementiel...
Jusque là, je suis plutôt d'accord. On voit bien que plus le Digital et les Réseaux sociaux se développent , plus on ressent un besoin croissant de "convivialité" . Bon nombre de "réseaux" s'y emploient.
Un autre signe très clair s'accélère : le rachat par des "grands" du web des lieux d'événements et de spectacles : J.A. Grandjeon de Venteprivée.com a racheté plusieurs salles de spectacles ; Xavier Niel s'y est mis aussi ainsi que Marc Ladreit de Lacharrière avec Fimalac. Et Lagardère court après aussi ! Et tous lorgnent également sur les contenus !
Pour les agences de RP, ce sont des signes qui ne trompent pas... Certes, elles se considèrent presque toutes comme aussi des organisatrices d'événements ; mais cela reste généralement des événements de taille modeste ou des événements ayant pour objet de créer du bruit médiatique...Certaines ont fait le chemin inverse : par exemple, Le Public Systeme qui a commencé par l'Evénement pour "remonter" aux RP.
Cela pourrait bien se traduire, dans l'avenir, par des mouvements importants au sein de la profession si les communicants ne veulent pas se laisser distancer par les gens de l'Internet...
Rédigé à 18:51 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication financière , Evénementiel, Media, Relations publiques, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si l'on voulait décrédibiliser la com, le marketing et les Relations Presse, on ne pouvait pas faire mieux... Certes, Stratégies prend des précautions pour annoncer que Carambar, pour son opération "C'était une blague" conçue par Fred & Farid Paris, avait remporté son Grand Prix du marketing client 2014 après un débat assez vif au sein du jury.
Cela fut en effet un joli coup marketing et Carambar n'avait sans doute jamais eu autant de retombées médiatiques y compris sur les 20 heures TV ! Mais au prix de tromper les journalistes en annonçant sciemment une fausse décision présentée ensuite, elle aussi, comme une blague... Pas de meilleur moyen, c'est clair, pour amener les journalistes à se méfier des communiqués de presse, à prendre tout comme "un coup de com." et à se dire que l'on ne les y re-prendra pas deux fois ! Moi qui croyais naïvement qu'une image, cela se construisait dans la durée et dans la confiance ! Et quel magnifique emballage pour ce Prix : selon le jury, cette opération "a utilisé de manière astucieuse le digital au service de la relation et de l'humain"...
Non, vraiment, désolé ! Mais ceci - et, dès lors, ce Grand Prix - n'honore pas les communicants de tous bords alors même que le public se méfie de plus en plus de la pub, du marketing et... de la communication. C'est vraiment scier notre propre branche !
Rédigé à 16:36 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Media, Relations publiques, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je suis, cette fois-ci, d'accord avec Jean-françois Kahn sur "l'horreur médiatique" (titre de son dernier livre) et ses propos de ce matin (sur France Inter) sur l'"hystérisation médiatique" et "l'emballement médiatique", même si, dans le passé, il a lui-même parfois contribué à cette "hystérisation"...
Ce climat ne fait que s'accentuer au fil du temps et ce qui se passe en ce moment sur l'affaire des "écoutes téléphoniques" de Nicolas Sarkozy est particulièrement frappant !
Certes, le gouvernement s'est, une fois de plus, emmelé les pieds dans sa communication entre Mme Taubira, le Premier ministre, l'Elysée et (?) Manuel Valls. Certes, les amis de Mr Sarkozy ont remarquablement surfé sur tout cela pour crier au scandale et à la victimisation et un bon paquet d'avocats s'y sont mis aussi !
Mais enfin, si j'écoute bien les experts et juristes "indépendants" (par exemple hier soir sur Inter au "Téléphone sonne") que tout journaliste pouvait aisément consulter, tout cela s'est plutôt passé "normalement" :
- il ne fait aucun doute que Mr Sarkozy n'est plus Président et qu'il est redevenu un "citoyen normal",
- le juge semble bien avoir respecté les procédures,
- Maître Herzog ne semble pas avoir été "écouté",
- quand on "écoute quelqu'un", on ne peut pas savoir par avance sil la conversation va être avec son avocat ou une autre personne et, de toute façon, les interlocuteurs ne se "nomment" pas forcément en début de conversation...
- et, en plus, il semble bien que les suspicions du Juge soient fondées...même si elles ne sont que des suspicions.
Et voilà ! Malgré tout cela, les media "s'emballent", foncent dans tous les pièges ou les erreurs des interlocuteurs de tous bords dans un bruit indescriptible ! Est-ce vraiment leur rôle ? Je croyais que les journalistes était là certes pour collecter l'information, essayer de la vérifier et,surtout, la mettre en perspective !
Je sais bien que la presse souffre et a besoin de reconquérir du public. Je sais bien que la presse est engagée dans une course de vitesse entre les media traditionnels, leurs sites internet les fameux "réseaux sociaux". Mais tout cela ne va guère arranger la confiance que le public met dans ses media. En agissant ainsi, la presse n'est-elle pas en train de creuser elle-même un peu plus ses propres tombes ?
Rédigé à 14:00 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication publique, Media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C'est devenu un cliché incontournable que de s'inquiéter du nombre croissant de jeunes qui partent ou veulent partir travailler à l'étranger... Certes, il y a la difficulté de trouver un emploi en France ; certes, il y a la "morosité" ou, plutôt, à mes yeux, le sentiment de vivre dans une "société bloquée"...
Mais enfin ! Mais enfin ! Quand j'étais journaliste, j'entendais plutôt dire que si la France est si mauvaise à l'export, c'est parce que les Français n'ont pas une expérience internationale suffisante et qu'il n'y a pas assez de Français à l'étranger pour soutenir nos efforts. De même, on remarquait régulièrement le faible nombre de Franç!ais présents au fameux symposium de davos ! Et de comparer avec les Pays-bas ou même l'Allemagne où la plupart des dirigeants de grandes entreprises ont, à un moment ou un autre, vécu à l'étranger et y ont dirigé une filiale. C'est d'ailleurs le cas chez nous pour L'Oréal où deux présidents successifs ont d'abord dirigé notamment la filiale américaine ; mais... c'est une quasi-exception ! Car bien peu de nos Enarques et Inspecteurs des Finances ou de nos Polytechniciens qui pantouflent rapidement et prennent la tête de nos grandes banques ou entreprise ont véritablement vécu à l'étranger.
En plus, une toute fraîche étude de la CCI Ile de France sur le sujet vient, à juste titre, de remarquer que :
- oui, les départs de jeunes sont de plus en plus nombreux mais ... , c'est un mouvement continu depuis de nombreuses années qui n'a rien à voir avec le "gouvernement" actuel,
- surtout, on recense près de 5 millions d'expatriés Britanniques et pas loin de 4 millions d'Allemands contre... moins de deux millions de Français !
Alors, au lieu de nous plaindre à nouveau, mieux vaut nous réjouir : plus il en partira, plus l'"expérience" internationale française grandira et plus il en reviendra même s'il n'en revient qu'une partie et au bout de 5 à 15 ans ! Et , comme on le fait à juste titre pour les VIE, on ferait bien, au contraire, de faire des campagnes pour encourager les jeunes à partir à l'étranger !
Rédigé à 11:44 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Communication publique, Media, Relations publiques, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Publicis Consultants vient d'annnoncer la création, en son sein, d'une "newsroom"... Déjà, il y a quelques semaines, le Dircom de Coca-Cola US expliquait qu'il avait installé une newsroom dans son service et qu'elle allait remplacer les communiqués de presse voués à disparaître à l'heure du Digital.
Il est vrai que le principe du Communiqué de presse pose depuis longtemps problème. Certes, il est indispensable pour "officialiser" une info auprès de tous à un moment donné , et c'est essentiel, par exemple en communication financière pour une société cotée. En même temps, les journalistes sont de moins en moins nombreux, de plus en plus sur-chargés, courent après le temps et ... croulent sous les mails ! Le journaliste scientifique de La Voix du Nord expliquait récemment qu'il trouve en moyenne 300 mails par jour dans sa messagerie !
Dès lors, le principe de la newsroom est le suivant (en résumé) : finis les communiqués de presse diffusés à tout vent ! L'équipe d'attachés de presse devient une équipe de journalistes regroupés en "news-room" et chargés de produire et d'alimenter le site internet de l'entreprise en temps réel avec tous types de materiau : textes, photos, infographies, vidéos, data et data-visualisations etc etc. Il n'y a plus alors qu'à faire savoir qu'une nouvelle info est apparue sur le site et à habituer les journalistes à tout y trouver en temps réel.
Et cela vaut pour l'interne comme pour l'externe ! Une autre révolution donc : encore plus qu'avant, la com. interne doit avancer ( ou devancer...) la com. externe !
Tout cela est assez logique et va bien dans le sens de la "révolution des contenus" et de la course à l'info en temps réel. Le métier d'attaché de presse ne va pas pour autant disparaître car construire une "relation" de confiance dans la durée restera la clef du métier !
Rédigé à 12:57 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication financière , Communication interne, Communication publique, Management de la com., Media, Relations publiques, Web | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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