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CARNETSDECOM EDITEUR, que j'ai créé il y a un peu plus de deux ans,
, vient de diffuser son 1 000 ème exemplaire des Carnets de la Communication.
Cette collection de guides pratiques ( 24 à 32 pages ) s’adresse à un large public de professionnels, entrepreneurs et « jeunes » ou nouveaux communicants.
J’ai eu cette idée en réalisant que rien de pratico-pratique n’existait sur notre matière et que, soit un jeune, soit celui qui doit communiquer sans pouvoir recourir à une agence est bien souvent livré à lui-même ».
La boutique en ligne de CARNETSDECOM EDITEUR est maintenant riche de 9 titres. Chaque Carnet est conçu et rédigé par un professionnel de premier plan particulièrement compétent qui propose ,selon un cadre très précis et didactique, une méthodologie, un plan à suivre. On y trouve également les conseils et les contacts clés pour chaque thématique.
Des guides faciles et accessibles
Les Carnets de la Communication sont accessibles en ligne sur le site www.carnetsdecom.com en téléchargement ou en version papier.
Les titres les plus demandés :
1. Plan de com ! Vos premiers pas en communication par Philippe Heymann
4. Je parle à la presse… C’est décidé ! par Brigitte Broca
5. Internet, les 15 façons de se faire connaître par Yann Denoual & Sébastien Claeys
8. Une crise, s’y préparer, la gérer, la dépasser par Corinne Dubos
9. Votre équipe, l’animer, l’informer, la motiver par Grégory Metaireau & Michel Slimani avec le concours de l’Afci.
Site : http://www.carnetsdecom.com
Rédigé à 11:49 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Com de crise, Communication interne, Communication publique, Evénementiel, Management de la com., Media, Outils de com | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'Afci ( Association française de communication interne) vient de publier son programme annuel 2014-2015. La seule lecture des titres des débats et autres manifestations donne déjà sérieusement à réflechir sur un certain nombre de nouvelles tendances et nouveaux défis ( voir les détails sur le site de l'Afci) et je ne résiste pas devant leur pertinence :
- les nouvelles formes de l'intelligence collective >> comment, dans un environnement complexe, inventer collectivement le futur de nos organisations ?
- la dictature du court >> quels choix éditoriaux à l'heure du zapping ?
- le client, cet inconnu >> faire vivre le client dans sa communication interne,
- réseau social interne : pour quoi faire ?
- chut... les collaborateurs ont des choses à dire,
- relations sociales / communication interne : et si on faisait bouger les lignes ? >> au-delà du cadre convenu, ouvrir le dialogue sur les sujets du social,
- les dilemmes du communicant >> entre paradoxes, tensions et contradictions.
Un vrai et beau programme !
Rédigé à 13:18 dans Actualité, Business, Communication interne, Management de la com., Web | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 16:15 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication financière , Communication interne, Communication publique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
De ce que je peux lire et entendre, BNP-Paribas n'a pas lésiné depuis huit ou dix ans sur les cabinets d'avocats , de lobbying puis de communication dans l'affaire de son amende américaine. Rien à dire jusque là !
Voilà maintenant que Georges Chodron de Courcel, l'un de ses hauts dirigeants (et, au passage, cousin de Bernadette Chirac !), va quitter la banque "à sa demande" et ... à trois mois de sa retraite. Il en sera sans doute de même d'une dizaine d'autres. Tout cela, évidemment, pour satisfaire le régulateur américain et... faire baisser l'amende que l'on annonce de quelque 10 à 12 ou 16 milliards...d'euros ou dollars je ne sais plus, mais à ce stade...!
Question de com. : BNP-Paribas va-t-elle avoir la même volonté de "transparence", y compris en interne, sur les conditions financières du départ de ces collaborateurs ? Car, d'un côté, si cela fait économiser deux ou trois milliards d'amende, ils peuvent partir "confortablement"...; de l'autre, ce que les Américains leur reprochent s'apparenterait fort, si l'on applique le droit français, à une "faute lourde".....
Rédigé à 12:53 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication financière , Communication interne, Relations publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Sans même revenir sur le résultat des dernières élections européennes qui mettent en cause le fonctionnement même de notre société, les voix se multiplient sur la nécessité urgente de "libérer" le dialogue à tous niveaux et "libérer" les énergies dans les entreprises et les organisations de tous types.
Je résumais l'autre jour le diner-débat de l'Afci sur le "vivre ensemble" ; comme par hasard, deux jours après, un passionnant débat de Communication publique concluait exactement dans le même sens avec des mots différents et partant du thème de "la crédibilité de la parole publique"...., vaste sujet aujourd'hui ! Les intervenants étaient totalement différents : le sociologue Alain Mergier et ... le patron bien connu de Mediapart, Edwy Plenel. Pour tous deux aussi même angoisse : "le ver est totalement dans le fruit" , "les tragédies arrivent ou peuvent arriver" ou "on a besoin d'une révolte" ! Et de reprendre la phrase de Camus " élever son pays en élevant son langage" au sens large du terme.
Et là où, à l'Afci, la conclusion était qu'" il faut multiplier les espaces de dialogue", ici on concluait qu'il faut partout créer des "clairières" ( quel langage !) , c'est à dire des lieux et liens de parole, d'échange et de relation... Et, pour Plenel, le mal serait spécifiquement français et très lié à notre "verticalité" toute napoléonnienne.
Et voilà que, au même moment, on se remet à parler concrètement de "l'entreprise libérée"....Auchan viendrait ainsi de supprimer quelque 800 postes de "management" (sans pour autant licencier les personnes concernées) afin de redescendre les décisions au plus bas possible de la hiérarchie ; et il ne serait pas le seul . C'est un signe encourageant à suivre de très près. Il dépasse évidemment la seule problématique de communication pour remettre totalement en cause les fondements même du "management à la française dans le privé comme dans le public.
Peut-être la meilleure nouvelle de ces derniers temps !
Rédigé à 19:13 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication interne, Communication publique, Management de la com., Outils de com | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Très riche diner-débat hier soir sur un sujet plus que "chaud", organisé par l'Afci ( Association française de communication interne) avec deux intervenants certes très différents mais tous deux plus qu'"attachants" : Jean-Baptiste de Foucault, notamment ancien Commissaire au Plan, et Eric Molinié, notamment ancien président de la Halde et du Samu social. Le thème : " Vivre ensemble ou côte à côte" : comment concilier aspirations individuelles et projet collectif au sein de nos organisations ?
Les deux intervenants, par des voies différentes, se rejoignent sur l'analyse et l'"inquiètude" par rapport à la situation actuelle :
+ pour de Foucault, nous vivons plusieurs crises "systémiques" en même temps mais nous n'en avons aucune réponse "systémique" , pas même en termes d'idéologie. Et, après la guerre puis les 30 Glorieuses, après le choc pétrolier, puis la crise actuelle, nous sommes à "un moment de rupture" ;
+ pour Molinié, "on arrive à un moment où la coupe est pleine" et où la situation est explosive...
Le remède ? Certes, le "pacte Civique" , tel que le prône de Foucault. Mais, plus concrètement dans les entreprises, "pour vivre ensemble, il faut parler ensemble"... Et un manager, à tout niveau, écartelé entre des objectifs et valeurs souvent contradictoires, doit d'abord être quelqu'un qui arrive à "fabriquer du collectif"... Vaste chantier !
Rédigé à 14:44 dans Actualité, Business, Com de crise, Communication interne, Communication publique, Management de la com. | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les principales organisations professionnelles agences et annonceurs viennent de publier ensemble une "charte" des appels d'offres. Même si c'est un vieux serpent de mer et que c'est la xème initiative de ce genre, elle est plutôt bien faite et, surtout, vise à engager un processus à la fois "d'adhésion" et de mise en oeuvre. A voir maintenant si les annonceurs vont suivre et ... appliquer ! On peut voir tout cela sur le site www.labellecompetition.fr qui est clair et bien fait , ce qui est évidemment la moindre des choses émanant de l'ensemble des professionnels de la com...
Les critères divers, qui n'ont rien de bien nouveau, sont regroupés en trois parties : Transparence , Responsabilité et Sincérité. Deux d'entre eux me laissent un peu hésitants :
> l'annonceur devra donner le nom des agences consultées : ayant été patron d'agence, je comprends bien cette demande ; les agences ont besoin de savoir contre qui ( et avec quelles armes) elles se battent. Mais cela pose deux sortes de problèmes : cela encourage les éventuels "arrangements" entre agences ( qui, certes, n'existent pas..); et, surtout, cela amène à raisonner et proposer une réponse stratégique ou créative en tenant compte de ce que l'on connait des agences concurrentes et de leurs créatifs et non pas du seul brief de l'annonceur... Mais, au bout du compte, tout le monde se croise tellement dans ce métier que, même si on ne donnait pas les noms, cela se saurait très vite ! Alors, .. autant les donner !
> par souci d'égalité de traitement entre concurrents, la charte demande des "briefs simultanés"... Je comprends bien ce souci mais, ayant pratiqué cela des deux côtés, je ne partage pas ce point de vue. Dans un brief simultané, les agences hésitent à poser les questions qui risqueraient de mettre un concurrent sur la piste qu'elles ont en tête. Je préfère faire confiance à l'annonceur pour respecter cette égalité comme cela se passe dans les marchés publics lorsqu'il y a un Dialogue compétitif. De plus, dans la mesure où une compétition se déroule généralement en plusieurs phases de présentation séparées, autant être plus efficace et commencer tout de suite...
En principe, cette charte ne s'applique pas aux marchés publics que je connais bien. Et c'est normal car, à quelques détails près, les procédures de marchés publics répondent obligatoirement aux différents aspects de la charte. De ce côté là, les progrès devraient plutôt porter sur l'allégement des procédures : paperasse multiple et bordereaux de prix unitaires "complexes" en premier lieu. Du travail pour les "simplificateurs" publics.
Rédigé à 15:30 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Communication interne, Communication publique, Evénementiel, Relations publiques, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une fois encore, L'Oréal arrive en belle place ( en 2ème exactement) dans les classements des entreprises les plus recherchées par les diplômés d'écoles de commerce ! Il est vrai que, pour ceux qui y rentrent, c'est certainement une sacrée école et une sacrée formation à la vie de l'entreprise...
Car, faites comme moi et parlez un peu à des personnes qui y travaillent , à tout le moins en France et sur Paris... Vous trouvez deux types de situations :
+ pour les jeunes "chefs de produits" de l'une des marques du groupe, c'est la bataille intégrale...Pour gagner des clients certes mais, surtout, pour faire mieux que son voisin de la marque d'à côté. Et, au nom de cette "guerre permanente", on se défonce tous les jours jusque... pas d'heure ! Ca, c'est une vraie école, pas de doute ! La concurrence interne à outrance érigée en principe de management !
+ pour ceux qui entrent dans des fonctions transversales, c'est différent : il faut arriver à montrer que l'on est sur-occupé et "inventer" pour cela rapports, réunions etc ; et, surout, il faut arriver à "décoder" toute information ou tout propos des autres : " personne ne dit la vérité à l'autre ; il faut tout croiser, re-croiser, re-re-croiser", me disait-on encore récemment ! Bref, une bonne école là aussi ... pour ceux qui resteront ! Pas étonnant après cela, que ceux qui atteignent le sommet aient fait un long chemin dans le groupe auparavant et ... ont résisté à tout !
Pas de doute, rien de tel que de beaux mannequins en photo pour faire une marque employeur ... même si, derrière, le tableau est moins joli et la maquillage et les crèmes de beauté se mettent à couler....
Certes, L'Oréal est un leader mondial mais demandez vous ensuite pourquoi tant de jeunes préfèrent partir travailler à l'étranger...
Rédigé à 18:00 dans Actualité, Business, Campagnes de pub, Communication interne, Management de la com., Relations publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L' "Holocracy" est le nouveau concept à la mode dans l'univers de la communication interne... Au point que la très sérieuse Association française de communication interne ( Afci) lui consacre prochainement un colloque.
J'ai donc essayé de trouver et comprendre de quoi il s'agissait : pas facile car tout cela est fortement "encadré" ( et protégé, une vraie "trade-mark" !) par le cabinet de consultants qui en a créé le concept aux Etats-Unis ( HolocracyOne) et celui qui cherche à le développer en France ( IGI Partners), que les termes sont "déposés" et ... que le vocabulaire est particulièrement "jargonesque", de façon probablement que l'on soit quasi-obligé de s'adresser au dit cabinet de conseil !
J'ai quand-même fini par tomber sur un document en 22 pages...intitulé "Constitution" émanant des dits cabinets. Et là, surprise !, j'ai fini par comprendre que, quand j'étais patron d'agence il y a bientôt 15 ans, je faisais de l'"Holocracy" sans le savoir...
En clair et en très simplifié :
+ vous avez, dans votre entreprise, bien des choses à améliorer, à faire bouger, à faire évoluer,
+ vous détectez la (ou les) personne qui, en dehors de toute hiérarchie, est la mieux placée pour piloter un travail sur ce sujet; j'appelais cela l'animateur ou le responsable. Dans le jargon holocratique, cela s'appelle un "Rôle"...
+ autour de lui, se constituent un ou plusieurs "groupes de travail" sur le sujet . Cela s'appelle désormais un "cercle" ou des "cercles concentriques".
+ Ils se mettent au travail : avec intranet ( dont je ne disposais pas à l'époque), cela devient nettement plus aisé, surtout s'ils ne sont pas tous au même endroit ! Et ils disposent d'un budget en respectant quelques règles de bon sens. Par exemple, qu'ils ne peuvent , sans autorisation, dépenser plus d'argent que ce que vous leur avez alloué.... Tout cela s'appelle la "constitution".
etc etc. Et cela continue sur 22 pages ....
L' important, c'est clair, est que cela se passe impérativement hors hiérarchie et en forme "collaborative". Toute plaisanterie mise à part, il y a là un énorme travail à faire. Et je reconnais que c'est plus facile dans une entreprise de 80 personnes travaillant toutes aux mêmes heures dans le même immeuble que dans une entreprise ou une organisation de 1 000, 10 000 ou 100 000 personnes réparties dans plein de lieux ou de continents différents !
Donc, bon vent aux nouveaux "holocrates"...
A propos,... est-ce que tout cela contribue aussi à changer l'esprit et le comportement quotidien du président, du DG et des membres du comité de direction... ?
Et, en attendant, procurez vous donc l'excellent Carnetdecom sur la com. interne (" Votre équipe, l'informer, l'animer, la mobiliser") rédigé par Grégory Métaireau et Michel Slimani sur www.carnetsdecom.com
Rédigé à 19:55 dans Actualité, Business, Communication interne, Management de la com., Web | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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