Ayant été longtemps journaliste puis "communicant", j'approuve à 150% l'excellente tribune du journaliste Simon Castéran dans le numéro du 28/08 de Stratégies. Le titre résume à lui seul son propos . D'ailleurs, le mot "information", explique-t-il, disparait au profit du terme "contenu"...
J'admets que la tentation est immense pour des marques d'utiliser tous les moyens possibles pour se valoriser et...elle l'ont toujours fait ! Dès lors, il est bien difficile, je l'admets aussi, pour les agences et prestataires, de ne pas leur apporter ce qu'elles demandent. Mais ce n'est que scier un peu plus la branche déjà fragile surlaquelle tout le monde est assis : tout cela ne va que renforcer encore la méfiance déjà grande du public à l'égard de la publicité, des media et de la communication... et saper un peu plus l'un des éléments déterminants du fonctionnement démocratique.
Et je ne vois guère d'où peut venir la solution car , dans ce domaine, je ne crois pas du tout à l'auto-régulation ! On va plutôt assister à l'escalade et la surenchère ! Sauf, sauf ...., ce qui n'est pourtant pas l'objectif, à ce que les pouvoirs publics s'en mêlent et installent une "régulation", comme ils ont été amenés à le faire pour l'alcool ou les aliments trop gras ou trop sucrés....Aux Etats-Unis, pourtant "temple" du libéralisme, la FTC ( Federal Trade Commission) a commencé à enquêter sur le "native advertising"... ; cela finira bien par venir chez nous et, ce jour là, les gens de marketing de marques viendront une fois de plus pleurer !
Et, pendant ce temps là, tous les professionnels font de grands discours sur l'éthique et "l'entreprise socialement responsable"....
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