La France peut s'ennorgueillir d'occuper une place de choix dans la publicité mondiale : elle a (ou avait...), avec Publicis et pour l'instant encore Havas, deux grangs groupes du secteur ; et quelques uns de ses "grands" publicitaires ont occupé le premier rang dans les dirigeants mondiaux de la publicité : Jacques Séguéla a dirigé la création mondiale de Havas, Jean-Marie Goudard a été au 1er rang mondial de BBDO, Bernard Brochand au 1er rang mondial de DDB , Jean-Marie Dru au 1er rang mondial de BDDP ( incidemment, ces trois marques font partie du même groupe Omnicom, celui-là même qui est en train de fusionner avec Publicis). On a tout lieu d' être fier d'eux !
Mais qu'ont-ils donc tous à vouloir , à un moment ou un autre, se frotter à la politique ... avec toutes ses conséquences ?
Seguela a conseillé Mitterand ... puis ,pour partie ensuite la droite, mais il est resté dans son rôle de communicant sans pour autant devenir un "politique".
En revanche, Goudard ( même s'il n'avait ni poste officiel ni rémunération ) avait son bureau à l'Elysée , proche de Mr Sarkozy, et les enregistrements Buisson viennent de nous montrer que le "virus" environnant avait quelque peu déteint sur lui .
Quant à Brochand, il s'est mis en son temps en campagne "gagnate" et retrouvé député-maire de Cannes et... voilà que la justice demande la levée de son immunité parlemantaire à un moment où un bon paquet de ses collaborateurs à la Mairie ont déjà été mis en examen....
Ah... qu'il est dur de continuer à "exister" quand on a été au sommet... Espérons que Dru nous restera dans la "disruption" et que la génération suivante ( les Sadoun et quelques autres) ne récolteront pas trop le virus de la politique...
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