Depuis le rapport Gallois et dans tout ce grand débat sur la compétitivité des entreprises françaises, je me sens plus que mal à l'aise, surtout face aux multiples discours sur le coût du travail. D'autant que les chiffres publiés ne démontrent pas vraiment que nos coûts salariaux sont nettement plus élevés que ceux des Allemands. Mais surtout, que diable !, comment se fait-il alors qu'un bon paquet d'entreprises farnçaises de toute taille et fabriquant largement en France soient et continuent à être des leaders mondiaux de leur secteur...?
Il doit donc bien y avoir autre chose et ce quelque chose n'apparait guère dans les discours patronaux divers. Je ne suis pas un grand économiste, mais ce "quelque chose" est, à mes yeux, de deux natures :
+ le tandem qualité/innovation, bref le produit ou le service rendu qui est à la pointe mondiale de la qualité dans le secteur concerné ; la lecture quotidienne par exemple des Echos nous en fournit d'innombrables exemples,
+ le management et le "capital humain" de l'entreprise : tout ce que je lis sur les entreprises qui réussissent ou sortent de la crise témoigne, à chaque fois, que c'est d' un formidable travail interne que vient la réussite : reconnaissance, initiative, responsabilité, respect des équipes ..., bref tout ce pour quoi se bat la communication interne.
Dans une récente opinion publiée par Stratégies du 27/06, Vincent Brulois et Jean-Marie Charpentier le confirment : "une crise, disent-ils,une opportunité de refaire société en entreprise"..." La communication aujourd'hui doit s'atteler à construire un équilibre nouveau entre efficacité de l'entreprise et émancipation de l'individu au travail", écrivent-ils.
Pour moi, ce n'est même pas d'un équilibre qu'il s'agit : la communication interne est la condition même de la compétitivité !
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