Je comprends que les media s'émeuvent de la fermeture "brutale" de la télévision publique grecque. Mais je suis quand-même obligé de constater qu'ils réagissent à nouveau au 1er degré et ne prennent pas le moindre recul d'analyse...
Car enfin, c'est prendre le 1er ministre grec pour un naïf et un incompétent ( et, dans ce cas, on comprend mal comment il aurait pu atteindre ce poste !) de penser qu'il n'a pas imaginé le choc qu'allait créer cette soit-disante "brutalité".
A mon sens, en le faisant, il cherchait exactement ce qui est en train de se passer : un énorme choc d'opinion qui amène tout le monde en Europe - y compris la fameuse "troika" - à réfléchir un peu plus sur là où mène l'"austérité absolue", quitte... dans quelques jours ou semaines à faire marche arrière sur cette décision...
Or je n'ai certes pas tout lu et tout écouté mais je n'ai guère lu ou entendu de media faisant ce type d'analyse. Et, vu ainsi, c'est un succès !
Commentaires