Plus ça va, plus les "petites phrases" ou les mots malheureux ont un retentissement important et nous en avons eu de multiples exemples ces temps derniers : la "mode du suicide" de Didier Lombard de France Telecom, le "trois morts seulement" de Servier, les fameux "quota" du football et, ces jours derniers, le "troussage de domestique" de Jean-François Kahn ou le "pas mort d'homme" de Jack Lang (à croire que l'amitié les égare !) etc etc ....Pour ne pas parler du "tutoiement" que notre Président a demandé aux policiers de ne plus utiliser : nul doute que , dorénavant, on dira "cassez-vous, pauve con" et non plus "casse-toi, pauve con" !
Certes, les media ont toujours été à l'affût de ces petites phrases. Mais, là encore, les facebook, twitter et autres leur donnent un retentissement aussi énorme qu'instantané qu'un coup de fil bien placé d'un conseiller de ministre ou qu'un Khiroun ne parvient pas à étouffer. Les communicants qui travaillent sur les fameux "éléments de langage" vont devoir intégrer cette dimension nouvelle. C'est d'autant plus compliqué que ces dérapages sont plutôt du domaine du "spontané" : Lombard ne manquait pas de conseils en com., Servier non plus et Kahn ou Lang sont en principe des "pro" de la com, sans parler de notre Président de la République.
Alors ? Alors ? Faut-il finalement se plaindre que le naturel, pourchassé en permanence, revienne finalement au galop et nous révèle la "face cachée" de nos vedettes ?
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