Rien ne peut excuser les propos et les comportements de John Galliano, même si le stress croissant et les ingrédients divers absorbés l'ont mis dans un état "hors du commun".
Il reste que la rapidité avec laquelle le groupe Dior (c'est à dire Arnault et LVMH) l'a suspendu puis licencié est pour le moins inhabituelle...
Certes, l'affaire récente Guerlain et ses retombées incitaient à agir vite ! Mais pour ceux qui connaissent la "réactivité" toute relative des cellules de crise des grands groupes et des grandes institutions, on est là devant une réactivité exceptionnelle ! Et je ne suis pas convaincu que la seule "éthique" ou les seules craintes des retombées d'image aient été des moteurs suffisants pour expliquer cette réactivité sans pareille...
Mon interprétation : comme beaucoup de stars arrivées au pinacle, John Galliano vivait dans un stress croissant : il lui fallait aller toujours plus loin, toujours plus haut ! Au point que , peu à peu, on en devient inmaitrisable, in-"manageable"... Dès lors, le danger est au coin du bois : au premier écart grave - même s'il est inexcusable et impardonnable- on saute sur l'occasion pour mettre fin à une collaboration devenue gênante et ingérable.
Bref, une affaire d'éthique certes, une affaire de com. certainement, une affaire de management et de business, sans nul doute !
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