Etonnant et opassionnant court article dans Les Echos d'hier (en page 1 du 2ème cahier) intitulé "Atos veut éliminer l'e-mail pour lutter contre le tsunami numérique ".
Le projet "zéro e-mail" est signé Thierry Breton ... Bon ! Le revoilà !
L'analyse est solide : "un salarié passe entre 10 et 20 heures par semaine à lire ses e-mails et à y répondre , depuis l'entreprise ou de chez lui. En 2010, les salariés recevaient en moyenne 200 e-mails par jour" ...
Evidemment, la solution proposée par Thierry Breton passe par des outils collaboratifs comme Office Communicator qui combine des usages de messagerie instantanée, de web conferencing ou webphone, bref ... beaucoup de produits Atos dont il est Président !!!
Certes, nous vivons tous cette invasion mais elle n'a pas que des côtés négatifs : la transmission de l'information s'est considérablement améliorée entre les personnes qui travaillent sur le même sujet et, du coup, la vitesse de décision avec toutes ses conséquences à la fois positives et ... envahissantes. Certes, on va pouvoir utiliser des outils plus spécifiques, plus adaptés, plus "sociaux", plus collaboratifs ; mais , en tout état de cause, il y a transformation en profondeur des modes de travail, c' est évident !
Le sujet mérite en tout cas d'être pris à bras le corps ! Et, à mon sens, on peut imaginer deux démarches simultanées pour commencer :
> que les professionnels du marketing direct mettent eux-mêmes des limites sur les "spams" et des règles avant que la révolte ne gronde trop et que les législateurs s'en saisissent. Mais peut-on vraiment y compter ?
> que chaque entreprise fasse sa propre analyse et commence à fixer quelques règles de base quant à la diffusion interne des mails, notes etc. Certaines l'ont fait ; chacun devrait le faire !
Ensuite, ensuite... on pourra peut-être interroger Atos !
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