Règle bien connue de le communication de crise, surtout si elle a une dimension "politique" : éviter lapsus et précipitation !
L'actualité des derniers jours vient ainsi d'en donner quelques édifiants exemples :
> affaire Clearstream : le "lapsus" du "coupable" de notre président....alors même que la justice ne s'est pas encore prononcée,
> affaire France Télécom : le Président Lombard parle de "mode des suicides" après 23 suicides en quelque 18 mois....On avait demandé la démission de Daniel Bouton à la Société Générale pour une "bavure"de quelque milliards (finalement une goutte d'eau par rapport à notre défivcit budgétaire) mais l'Etat confirme à son poste le Président de France Télécom en l'estimant capable de changer radicalement de "mode de management". Y aurait-il eu des soutiens occultes ?
> affaire Polanski en trois épisodes :
1- la France et la Pologne interviennent d'urgence et officiellement auprès des Etats-Unis alors même qu'il y a bien un "coupable" et qu'il a"plaidé coupable" et qu'il s'il s'en est sorti par un "accord" avec la famille , en payant sa caution et en fuyant les Etats-Unis ; notre ministre de la Culture vole aussi à son secours et les "artistes" considèrent qu'il devrait y avoir ... prescription...
2- Un juge relance la procédure Interpol vis à vis d'un "coupable" de l'assassinat de Ben Barka qui remonte à 1965. Bon ! C'est encore plus ancien que l'affaire Polanski et le juge fait son travail. Du coup, il semblerait que le juge ait les oreilles qui sifflent ...
3 - Une jeune femme est enlevée et assassinée par un condamné relaché par anticipation et tout le monde se met à parler de récidive et de "castration chimique".. OK , il y a eu meurtre et c'est peut-être un "malade sexuel" ; mais ... quelle cohérence avec l'affaire Polanski ?
Bref, sous le seul angle de la communication, tout cela fait très désordre !
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