Je n'ai vu personne en parler. Et pourtant, beaucoup de restaurants (dits "d'affaires" et en dessous) viven sur notes de frais des entreprises. Et, semble-t-il, ceux-là font bien souvent partie de ceux qui, pour l'instant, n'ont pas baissé leurs tarifs...Résultat : sur le même montant payé, l'entreprise ne récupère plus que 5,5% au lieu de 19,6%... Faites le calcul : le coût réel de la note augmente de quelque 11% !
Or, dans certains métiers (la communication en fait partie mais elle n'est de loin pas la seule dans le B. to B.), "l'invitation à déjeuner" est l'un des rares moyens de promotion et de développement car le meilleur pour entamer ou entretenir une relation avec un client. Et il n'y a pas à en avoir honte !
Le résultat est clair : en période de crise, aucune entreprise ne peut se permettre d'augmenter brutalement l'un de ses postes de charges même s'il représente peu sur le volume total.Lorsque l'on tient les salaires au cordon, ce serait même indécent. Conclusion : les entreprises vont limiter le nombre de leurs invitations au restaurant....
Et, sous peu, les restaurateurs vont venir pleurer qu'ils perdent du chiffre d'affaires.... et ne peuvent accroître l'emploi !
On peut aussi présenter la chose autrement : ce n'est pas totalement le contribuable qui va payer la note mais ... les entreprises. Je croyais que l'on s'était engagé à ne pas augmenter les charges ?
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