L'autorité britannique de régulation de la publicité vient de rappeler à l'ordre L'Oréal au sujet d'une publicité pour un mascara ayant pour vedette l'actrice espagnole Penelope Cruz qui "exagère" les propriétés du produit cosmétique. De son côté, le BVP français, interrogé, ne trouve rien à redire, considérant que la publicité doit garder une part créative et "de rêve"... Sacré débat !
Personne ne conteste que la pub doit impérativement garder sa créativité et "sa part de rêve"; encore faut-il, me semble-t-il, qu'il n'y ait alors aucune ambiguité entre le rêve et la réalité ! Dans le cas présent, je me sens plutôt solidaire des Anglais...
Prenons un exemple extrême mais il s'agit bien de pub aussi : les épargnants "rêvent" de gagner beaucoup d'argent grâce à la hausse du cours boursier de L'Oréal; la société doit-elle pour autant les faire rêver et leur présenter des chiffres prospectifs totalement "éxagérés" ? La réponse est claire : un tout petit peu éventuellement mais pas trop car, alors, ce serait mensonger et aurait un effet déceptif. Et, de toute façon, les analystes financiers auraient vite faits de "douter" et de le dire ! Alors...? Le consommateur doit-il être moins bien traité que l'épargnant alors que chacun a pourtant droit à sa part de rêve !
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