Trois pleines pages de pub dans le même numéro des Echos de jeudi 1er mars, ça se remarque et on est tenté de les comparer !
> la page EURONEXT/NYSE Group est claire, directe, sobre. On comprend tout : il s'agit de construire le "premier groupe boursier à l'échelle mondiale"; ça fonctionne parfaitement !
> avec la page CALYON/Financements structurés, ça se complique ! Manifestement, cela ne s'adresse pas à moi... Conclusion : Calyon'est pas pour moi ! C'est sans doute vrai mais c'est quand-même une vue un peu nombriliste. Faut-il vraiment acheter une pleine page dans les Echos (tant mieux pour le journal !) pour n'en toucher qu'un vague 10% du lectorat ? Et même si on le juge incontournable, c'est un manque d'égard manifeste vis à vis des autres lecteurs...
>> la page STOXX fait encore mieux. D'accord, je sais vaguement qu'il s'agit d'un indice mais je suis ravi d'en apprendre un peu plus ! Eh bien non ! On me montre des images de constructions design, on me parle de design et "d'architecture de votre réussite". Une info quand-même : il s'agirait de "familles d'indices intégrées mondialement"... Me voilà bien avancé ! No comment !
Je suis toujours perplexe face à des pubs de "spécialistes" à "spécialistes". Faire de la pub B to B (B2B comme on écrit maintenant !), ne doit pas pas pour autant, à mes yeux, faire oublier que c'est l'ensemble de l'image de l'entreprise qui est en jeu même si je ne suis pas client ! L'entreprise a de multiples "parties prenantes". L'oublier est un signe de mépris émis par l'entreprise !
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