Tout le monde est bien conscient que, aujourd'hui, les structures "pyramidales" des organisations ( entreprises, administrations, collectivités etc) sont plus qu'à bout de souffle même si nous avons encore quelques beaux leaders mondiaux : burn-out(s), guerre des chefs ... et des sous-chefs, malaise des salariés, pertes de compétitivité etc etc.
La lueur d'espoir vient peut-être de ce que l'on appelle "l'intelligence collective". L'Afci ( Association française de communication interne), qui avait déjà abordé ces sujets, organisait opportunément mardi soir une soirée-débat sur ce thème dans l'un de ces nouveaux espaces de co-working bien symbolique : la Mutinerie. La soirée, animée par Jean-François NOUBEL, fondateur du Collective Intelligence Research Institute, a été passionnante.
Je n'ai pas la prétention de résumer ce que c'est en quelques lignes ( voir sur google !) tellement le concept est riche et remet en cause toutes nos "architectures invisibles " : le langage, les codes sociaux, l'alimentation, l'argent etc etc. et un nombre croissant de "collectifs" , notamment grâce à internet et à tous les types de réseaux sociaux, se mettent en place : groupes, villages, associations, espaces collectifs etc.
En l'occurence, Noubel est réaliste et pragmatique : pour lui, l'entreprise traditionnelle, sauf la start-up jusqu'à un certain stade de développement, reste et restera un "espace fermé". Inutile donc d'essayer d'y introduire l'IC ; mieux vaut la développer en dehors ou en marge et y attirer un nombre croissant de gens qui voudront ensuite la développer, à commencer par les jeunes, plus spontanément ouverts à ces approches ( déjà très présentes dans les jeux d'enfants collectifs sur internet). Et peut-être que ... peu à peu ....
Certes, le mouvement sera lent et long . Il n'en reste pas moins que c'est là une vraie lueur d'espoir face à notre société bloquée et nos organisations bloquées.
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