Dans l'affaire actuelle de l'Erika, je ne suis pas juriste mais il est normal que ce soit, en justice, le droit qui prime même si je comprends parfaitement l'énorme anomalie "morale" que créerait l'annulation de la condamnation de ceux qui ont causé ces dégâts écologiques.
Il reste que , depuis quelques temps, les travaux de plusieurs gourous américains du management ( genre ceux qui écrivent dans la Harvard Business Review et multiplie les missions de conseil dans les entreprises) nous expliquent que, de plus en plus, les entreprises qui réussiront seront celles qui prendront totalement et "spontanément" en compte leur vraie "responsabilité sociale" dans toutes ses dimensions...
En l'occurence , on sent bien le dégât d'image interne et externe que représentera , pour ne parler que de Total, le fait d'être "exonérée" des quelques centaines de millions d'euros d'indemnités prévues. Si l'on suit les préconisations de ces gourous, Total ( seule ou avec ceux qui sont condamnés avec elle) devrait se préparer à annoncer , le jour de septembre où cela se produira, qu'elle maintient "de façon volontaire", les indemnités en cause....
Voilà un bon test de la vraie volonté de "RSE" de la part de l'un de nos plus grands groupes industriels....De façon plus cynique, ce serait même, pour Total, un très bel investissement de communication !
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