L'Oréal, qui a une politique de communication importante, professionnelle et de qualité, va soutenir une exposition quelque part en province du photographe-écrivain François-Marie Banier qui défraye la chronique ( judiciaire compris) suite aux apparentes générosités de Mme Bettencourt, principale actionnaire de L'Oréal. A croire que le photographe n'a pas été assez "soutenu" !
Depuis quelques années, surtout, la plupart des grands groupes ont mis en place des politiques de mécénat incluant des critères de choix rigoureux, justement pour éviter les demandes "délicates" du Président, de sa famille, de ses amis, du Maire de sa maison de campagne qui cherche des fonds pour sa course cycliste etc. Les critères les plus fréquents :
> le (ou les ) "territoire" : la musique pour la Société Générale, la photographie et les arts décoratifs pour HSBC, les mal-entendants pour France Télécom, le hand-ball pour l'Artisanat etc
> la qualité "humaine", sociale et sociétale du projet ....
> les besoins réels du demandeur....
> l'implication possible du personnel de l'entreprise ...
> la cohérence avec le positionnement ( ici : "parce que vous le valez bien"...)
> les retombées positives d'image,
etc
En l'occurrence, j'ai un peu de mal à attacher l'un ou l'autre de ces critères au "projet Banier". Et, en plus, la société vient apporter son appui à l'un des partis d'un conflit judiciaire.
Etonnant quand-même..Le groupe est-il donc à ce point à la recherche de retombées médiatiques ?
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