Je rencontre en permanence pas mal de patrons d'agences et de professionnels cherchant un job . La première question est toujours la même : comment va le business ?
Mon impression est que, dans le secteur com corporate et publique, cela va pour l'instant plutôt bien à la fois du côté des agences généralistes ou "globales" et des agences plus spécialisées ( édition et presse d'entreprise, événements, web etc).
Tous se demandent si, du fait des élections, nous allons connaître les ralentissements et blocages habituels, notamment du côté du secteur public.
Mon point de vue :
- oui, il y aura nécessairement certains ralentissements; j'ai clairement en tête tel ou tel annonceur public qui reportera à juillet ou septembre toute nouvelle campagne pour ... y voir plus clair du côté de ses tutelles !
- les entreprises privées et publiques éviteront logiquement de grosses campagnes ou introductions pendant la "période chaude" afin d'éviter tout risque de polémique et pour ne pas dépenser de l'argent à un moment où les esprits sont ailleurs...
- la loi électorale empêche toute institution publique liée à un élu candidat de se servir de l'argent public pour "vanter" son bilan et c'est bien normal; le SIG sera particulièrement vigileant. Mais cela n'empêche aucunement les pouvoirs publics de communiquer sur les services et les mesures : sécurité routière, déclarations en ligne, etc
- la typologie des annonceurs "publics" a beaucoup évolué avec la multiplication des agences et instituts de tous types : rien n'empêche l'INPES sur la santé ou l'INPI sur les marques ou l'ANVAR etc de communiquer.
Au total , il y aura effectivement un ralentissement sur la com externe et en particulier la pub et les relations presse pour des raisons d'efficacité et "d'esprits ailleurs" mais cela ne devrait pas empêcher de continuer les travaux de fond ; souhaitons que la rentrée de septembre soit d'autant plus active pour rattrapper le temps perdu !
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