On remettait hier soir les Prix Françoise Giroud...: une bonne façon de se remettre à l'ouvrage après ce mois de janvier hors normes où les media ont, à tous points de vue, été en première ligne.
Le premier appelé fut , et c'était plus que justifié, Gérard Biard au titre de Charlie Hebdo. Ensuite, on remettait les prix des meilleurs "portraits" en presse écrite et en télévision. Et, sur la vingtaine de finalistes nommés, ... aucun homme ! Certes, le bon portrait de presse est plutôt l'apanage des femmes , car elles sont , sans doute, plus attentives aux nuances, à la psychologie et à la profondeur des personnes.
Mais n'en restons pas là ... Ce matin, je redémarrais le cours que je fais en master2 à Censier/Sorbonne depuis plusieurs années sur "Connaissance des media et relations presse". Comme l'an dernier, environ 24 étudiants et, comme l'an dernier, 22 filles sur les 24...
Coïncidence ? Certainement pas . Certes, historiquement, dans les entreprises, les Directions de Com ont été les premières fonctions de Direction où les patrons, se disant bien qu'il fallait un peu "féminiser" leurs équipes de tête , ont commencé à y nommer des femmes à une époque où personne n'osait encore les voir présidente, DG, directeur financier ou ... directeur d'usine !
Mais cette époque là est clairement révolue. Même le monde de la publicité, pourtant plutôt "machiste", s'y est mis : on en trouve aujourd'hui à la tête de nombreuses grandes agences ( Havas , BETC, Ogilvy, BBDO etc). Si, de plus en plus, les femmes "colonisent" la communication et les media, c'est clairement parce qu'elles y apportent des qualités que n'ont pas toujours les hommes, à commencer par la rigueur, le sens de l'observation et l'écoute et qu'elles sont peut-être un peu moins dans le recherche systématique du pouvoir !
Merci Françoise Giroud !
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